La gourmandise compte parmi les sept péchés capitaux. Oui, mais un péché "mignon" lorsqu'il est question de pâtisserie. Car contrairement la cuisine, cet art de la petite douceur sucrée n'a pas vocation nourrir et se retrouve immanquablement associé au plaisir. Alors que France 2 diffuse, mardi 2 juillet, le premier numéro de son concours "Qui sera le prochain chef pâtissier ?", francetv info revient sur l'engouement récent des Français pour les petits gâteaux.
Comment la pâtisserie est-elle devenue la haute couture de la gastronomie ? Recette d'une renaissance.
Une cuillerée d'affect
Sur sa page Facebook (lien en anglais), le pâtissier français Dominique Ansel, installé New York, résume son activité en un statut : "Je ne sauve pas des vies, mais j'espère apporter un peu de bonheur tout le monde." Telle est, depuis des siècles, la mission du pâtissier.
"Chacun vit sa propre expérience avec la pâtisserie, note Yann Couvreur, grand chef pâtissier l'hôtel Prince de Galles, Paris. Interrogé sur le succès de sa discipline, il répond qu'"elle fait appel l'enfance. C'est un art accessible tous, facile réaliser, avec des produits abordables et surtout, tout le monde est gourmand". Bref : "La pâtisserie, c'est un remède anticrise", analyse-t-il. Un voyage peu de frais dans vos tendres souvenirs, façon madeleine de Proust.
"C'est un petit luxe abordable, confirme Louise Chauchard, la gourmande derrière le blog spécialisé Raids pâtisseries. En période de crise, les gens suppriment les grosses dépenses, mais s'autorisent des petits plaisirs qui suffisent, sans être des coups de folie, garder le moral", relève-t-elle. Avec des gâteaux individuels qui peuvent grimper 10 euros chez Fauchon, le haut de gamme se révèle plus accessible qu'un menu gastronomique. Dans ce contexte, "l'engouement pour la pâtisserie était inévitable : (...)